Ce sera, à n’en pas douter, l’un des sujets phares de ce Milipol, le traitement des données Forensic. Selon le Ministère de l’Intérieur, les attaques liées au numérique ont augmenté de 7% en 2017, mais les chiffres de l’étude Fireye montrent pour le seul délit de phishing une hausse de 17% au premier trimestre 2019. Le ministre rappelle pourtant dans son introduction du rapport sur la menace liée au numérique 2019 que « chaque jour, plus de 8 600 policiers et gendarmes veillent sur internet, traquent les délinquants, mènent l’enquête, en un mot protègent nos concitoyens ». Or il n’est pas évident que cela soit suffisant pour assurer la protection des données, ni surtout utile à l’analyse postérieure aux attaques.
D’où venait la faille informatique, comment l’attaque a-t-elle été menée, autant de questions que les enquêteurs doivent adresser, dans des situations de plus en plus complexes. L’émergence du sujet Forensic est alors inéluctable, et de nombreux acteurs proposeront durant ce salon de nouvelles solutions. C’est par exemple, le cas de Oak Branch, start-up orientée Big Data ayant rejoint récemment le groupe Deveryware, qui développe ‘Forensic Fusion’ en partenariat avancé avec Tracip, spécialiste de l’investigation numérique et des expertises judiciaires. Ainsi cette solution évolutive promet d’être une «passerelle entre toutes les parties impliquées dans une enquête et met l’analyse de données augmentée au service de la police scientifique », annonce Oak Branch.
RDV ce mardi à 11h30 à l‘espace Innovation Stage pour une démonstration de Forensic Fusion.
Article extrait de Good Morning Milipol #1 publié le 19 novembre 2019